Domaine du Catié

Des cochons Mangalica en pleine forêt, une viande fine, savoureuse et moelleuse

A l’origine
L’origine de l’élevage, il faut aller la chercher à la croisée de mes plus fortes passions, c’est un mûrissement de 50 ans de vie. Ma première passion, celle du monde paysan qui ne m’a pas quitté depuis mon plus jeune âge. Ma deuxième, celle de la liberté qui permet d’être acteur de sa vie. Et enfin ma troisième acquise tout au long de ma vie professionnelle, celle de la gastronomie et du plaisir du palais.

Choix du cochon Mangalica
A 800 mètres d’altitude, le Domaine familial du Catié est un domaine forestier où nous produisons des résineux. Et allez savoir pourquoi, petit à petit a germé en moi l’idée du sylvopastoralisme. Il m’a suffi de clôturer des parcelles de jeunes douglas pour mettre en pratique mon idée d’élevage en forêt. Le cochon s’est vite imposé, comment faire autrement avec cette forte tradition de charcuterie qui existe ici dans le sud du Tarn ! Le cochon Mangalica ou familièrement appelé « cochon laineux » est la race idéale, un animal très rustique, à la chair fine, moelleuse et très savoureuse reconnue par les plus grands gastronomes.

L’élevage
Pour obtenir une chair et un gras exceptionnels, les cochons doivent pouvoir brouter toute la journée de l’herbe, des ronces et d’autres bonnes choses. Il faut préserver leur pâturage, dans mes parcs je ne mets pas plus de 10 à 15 cochons par hectare. Tous les jours, je leur donne de l’orge germée, complétée d’un peu de pois germés pour les protéines avec à volonté du foin ou de la luzerne. Tous les cochons naissent et sont élevés sur le Domaine. Les plus belles bêtes sont élevées jusqu’à deux ans et demi. Depuis peu, sur les 6 derniers mois, je les affine en augmentant légèrement leur alimentation afin d’accroître leur proportion de gras intramusculaire. Pour le moment ça marche, donc, à suivre !

Le plaisir de faire de belles choses, le plaisir d’échanger avec vous
Le cochon Mangalica a un très gros potentiel gastronomique. Mon plaisir est de chercher à faire des produits qui mettent en valeur la finesse de cette viande et de ce gras si particulier. J’ai beaucoup d’idées, j’avance pas à pas mais c’est aussi grâce à votre palais critique et nos échanges réciproques que je peux avancer. Derrière ma vitrine, sur les marchés les samedis matin, j’aime m’inspirer des anciens et écouter les plus jeunes.

Cyril